Le réchauffement climatique entraîne des phénomènes météo extrêmes, comme ceux que nous avons traversés en juillet. Avec sa forte urbanisation et ses grandes surfaces agricoles, le Brabant wallon y est particulièrement sensible. Quelles défenses sont mises en place, quelles perspectives pour l’avenir ? Nous vous disons tout sur la politique provinciale de lutte contre les inondations.

Le Brabant wallon dispose de terres particulièrement fertiles, majoritairement utilisées pour l’agriculture. Ainsi, plus de 62 % de la surface sont occupés par des terres agricoles. Dans certaines communes, comme Chastre, par exemple, on dépasse même les 75 %. Les cultures y occupent souvent de très larges surfaces ininterrompues. Lorsque ces surfaces ne sont pas encore recouvertes par les végétaux, de fortes pluies vont détacher des morceaux de terre ruisselant sous forme de boues, sans pouvoir être absorbées par le sol. En Brabant wallon, en raison de la taille des parcelles agricoles, ces coulées de boue peuvent être massives et transiter par les voiries, les jardins et les habitations avant de venir gonfler les cours d’eau. La forte urbanisation du Brabant wallon, qui rend les sols imperméables, accentue encore ce phénomène.

Les pluies torrentielles observées en juin et juillet derniers étaient exceptionnelles à plus d’un titre. Elles ont battu tous les records de précipitations estivales, en termes d’intensité et de nombre de jours de pluie. L’état des sols prédisposait aussi à subir les inondations : plusieurs étés secs ont rendu le sol moins perméable et le printemps tardif a causé un retard dans la croissance des végétaux. Enfin, la succession d’événements orageux très rapprochés depuis le début du mois de juin a contribué à lisser les sols et à créer des « chemins » dans les terres où les eaux ont pu s’engouffrer et ruisseler hors des champs.

Bassins d’orage et gestion des eaux

©Brabant wallon - ZEC de Gentissart à Villers-la-Ville

La vulnérabilité du Brabant wallon est connue depuis longtemps. C’est pourquoi, un très grand nombre d’ouvrages de lutte contre les inondations existent. Pas moins de 189 bassins d’orage* ou zones d’expansion de crue (ZEC)* sont répartis sur le territoire.Parmi ceux-ci, seize sont gérés par la Province, tandis que la grande majorité (109) est gérée par les communes. Le reste est réparti entre la Région wallonne, l’intercommunale in BW et des gestionnaires privés. Depuis 2016, le Brabant wallon a réalisé trois de ces ouvrages : le bassin d’orage du Mille à Beauvechain, la zone d’expansion de crue du Gentissart à Villers-la-Ville et la zone d’expansion de crue de l’Orne à Chastre.

Le Brabant wallon est responsable de l’entretien des cours d’eaux de 2e catégorie* : c’est pourquoi les seize bassins d’orage provinciaux sont situés le long de ceux-ci, et peuvent retenir un volume d’eau cumulé de plus de 300.000 m³. Afin d’augmenter cette capacité et prévenir le débordement de cours d’eau, huit autres ouvrages sont actuellement à l’étude. Les emplacements envisagés sont, par exemple, sur l’Orbais à Incourt, la Thyle à Villers-la-Ville, la Petite Gette à Orp-Jauche, le Pisselet à Chaumont-Gistoux, etc. Le Brabant wallon consacre un million d’euros par an pour ces études, travaux et acquisitions de terrains. Les bassins d’orage provinciaux existants font l’objet d’entretiens réguliers, curages et nettoyages de grilles. Des travaux d’entretien et de réparation plus conséquents sont aussi effectués lorsque c’est nécessaire, comme récemment sur le bassin des Forges à Beauvechain ou celui des Crawannes à Genappe, entre autres.

Pour l’entretien des cours d’eau eux-mêmes, le Brabant wallon réalise en moyenne 150 interventions par an, de tous types : curages, remises à gabarit, renforcement de berges, élagage, abattage, etc. Outre les dégâts provoqués par les récentes inondations sur les biens privés et publics, les cours d’eau sous gestion provinciale ont été fortement endommagés : effondrements de berges, érosion, détérioration ou destruction d’ouvrages… Des travaux de réparation sont en cours, pour un coût à évaluer.

Aide aux communes

On l’a vu, la majorité des bassins d’orage en Brabant wallon est gérée par les communes. Celles-ci sont aussi en charge de nombreux cours d’eau sur leur territoire, à savoir les cours d’eau non-navigables de 3e catégorie. Afin de les soutenir, le Brabant wallon a mis en place plusieurs outils et aides. Un budget annuel de 500.000 euros est ainsi consacré à des subventions aux communes pour la construction de bassins d’orage et de zones inondables, les aménagements et les achats de matériaux pour lutter contre les coulées de boue.

A côté de ces aides financières, le Brabant wallon a aussi mis en place une plateforme provinciale de lutte contre les inondations. Cette plateforme permet d’identifier les informations-clés liées aux inondations, notamment en identifiant l’ensemble des ouvrages de rétention existants ou en cartographiant les inondations depuis plus de trente ans. Le Brabant wallon a également renforcé le réseau de mesures sur les cours d’eau et les bassins d’orage, afin d’être renseigné à distance et en temps réel sur l’état de ceux-ci. Trente-huit sondes de mesure sont actuellement opérationnelles sur le territoire provincial, dont vingt-quatre appartiennent au BW.

Enfin, le Brabant wallon soutient les communes au niveau technique et administratif, via une centrale de marché pour l’entretien des cours d’eau et la conception d’ouvrages de lutte contre les inondations. En 2022, les communes pourront suivre l’exécution des travaux par les services provinciaux via la centrale de marché. Cette dernière sera en outre étendue à la réfection de petits ouvrages d’art (murs, ponts…) et à l’entretien des bassins d’orage.

27+1, la coordination des mesures préventives

Le Brabant wallon a récemment mis en place des réunions « 27+1 » qui rassemblent la Province et les 27communes. Ces réunions ont pour but de coordonner les politiques communales et provinciales sur des enjeux supra-communaux. Certaines ont par exemple été consacrées à la gestion de la crise sanitaire. Dans le cadre de la lutte contre les inondations, ces rencontres sont essentielles. Elles permettent de centraliser les informations et d’en assurer la meilleure circulation possible.

L’entretien des cours d’eau et le réseau des bassins d’orage sont des points importants pour diminuer l’impact des inondations. Mais ça ne suffit pas. La lutte doit être globale et doit également s’attaquer aux sources du problème que nous avons exposées plus haut : la prédisposition du Brabant wallon au phénomène de ruissellement et de coulées de boue. Il est donc indispensable de mettre en place, sur l’ensemble du territoire, des mesures préventives qui réduisent l’érosion des sols. Une action qui nécessite la coopération de toutes les communes, le Brabant wallon jouant ici un rôle de coordinateur.

Contre l’érosion des sols agricoles, des mesures sont possibles : bandes de terrain enherbées, cultures et rotations adaptées, prairies inondables, réduction de la taille des parcelles, plantation de haies ou d’arbres… Pour mener ces actions, il faut sensibiliser les agriculteurs qui agissent bien souvent dans une logique de rendement : développer des cultures à haut risque érosif, exploiter toute la surface disponible en supprimant tout obstacle (arbres, haies) qui pourrait dévier la course des machines agricoles. Pourtant, à terme, l’érosion des sols est incroyablement néfaste pour le rendement agricole, puisque les terres de surface sont la partie la plus fertile des sols. Leur disparition progressive diminue donc le rendement et entraîne l’utilisation d’engrais de plus en plus coûteux et dangereux pour la biodiversité.

Outre la gestion des eaux, le Brabant wallon mène donc également des campagnes pour recréer des barrières naturelles sur l’ensemble du territoire, au travers notamment du projet de maillage écologique. En première ligne de cette politique provinciale novatrice, le Centre Provincial de l’Agriculture et de la Ruralité (CPAR). Celui-ci mène des actions de sensibilisation, de prévention et de soutien aux agriculteurs, par exemple pour l’obtention d’aide afin d’appliquer des mesures agro-environnementales sur les territoires agricoles. Ces actions sont multiples : promotion des bonnes pratiques agricoles, assistance administrative, organisation de conférences, analyses de terres qui mettent en évidence les pratiques rendant les sols plus sensibles à l’érosion… Le CPAR soutient également la recherche de solutions antiérosives :par exemple la plantation de bandes de miscanthus en bordures de champs, une plante particulièrement efficace pour retenir les eaux de ruissellement et qui est étudiée dans le cadre du projet « Gadale » à Jodoigne.

Dans les zones urbaines, des actions de prévention doivent aussi être menées afin de protéger les habitations existantes, mais aussi les habitations futures. Le Brabant wallon encourage ainsi les communes à limiter, voire interdire, la construction dans les zones sensibles du territoire.

Face à des événements extrêmes tels que nous avons connus, et que le changement climatique va certainement multiplier dans le futur, empêcher toutes inondations s’avère illusoire, mais des solutions existent pour en limiter l’impact. Des solutions qui demandent l’implication de tous les acteurs du territoire, depuis les instances provinciales et communales jusqu’aux citoyens.

Trois questions à Marc Bastin,
Député provincial en charge de la lutte contre les inondations


Lors des inondations de juillet dernier, le Brabant wallon a joué un rôle important pour la coordination entre les communes, via les réunions "27+1". Ce rôle de coordination est-il appelé à se développer à l’avenir ?

La Province collabore déjà étroitement avec les communes et est à ce titre un acteur supra-communal. Pour la gestion des cours d’eau, cette vision a tout son sens puisque les limites administratives ne correspondent évidemment pas aux limites des cours d’eau et aux bassins versants*. Ainsi le Brabant wallon rencontre les communes lors de la visite annuelle des cours d’eau. Cette visite permet de faire le point sur les travaux de l’année écoulée et les problèmes rencontrés, et de programmer les éventuels travaux.


La Province a également mis en place depuis quelques années une plateforme de lutte contre les inondations, accessible aux particuliers comme aux communes.Cette plateforme permet d’identifier les informations-clés liées aux inondations et à leur gestion et regroupe tous les acteurs concernés par cette problématique.

Le Brabant wallon soutient concrètement ses communes d’un point de vue technique et administratif, notamment via une centrale de marchés pour l’entretien des cours d’eau, la conception d’ouvrages de lutte contre les inondations et via un contrat de délégation de suivi des travaux pour certains ouvrages.

A la suite des inondations de juillet, un Conseil 27+1 spécial « inondations » a réuni toutes les communes afin de faire le suivi des événements, échanger sur les bonnes pratiques et activer des solutions. Le Brabant wallon a une vision globale du territoire qui le positionne comme un acteur central dans la lutte contre les inondations. Le Brabant wallon permet aux différents acteurs (communes, Région wallonne, Cellule GISER*, Contrats de rivière) de se connecter, favorisant ainsi l’émergence de solutions.

Avec l'obligation faite aux provinces de financer les zones de secours, le Brabant wallon a dû, et devra encore, réduire ses dépenses de manière importante. Cela va-t-il affecter les budgets consacrés à l'entretien des cours d'eau et à la lutte contre les inondations ?

Non. La lutte contre les inondations est une priorité pour le Collège et les budgets qui sont consacrés à cette politique n’ont pas été réduits. Un million d’euros par an est consacré à la création d’ouvrages de lutte contre les inondations sur les cours d’eau qui dépendent de la Province. Une enveloppe de 500.000 euros est disponible à titre d’aides aux communes (lutte contre les inondations mais aussi lutte contre les coulées de boue). La gestion et l’entretien sous gestion provinciale représente un budget annuel de 800.000euros. Un budget de 250.000 euros est également consacré au soutien financier des deux contrats de rivière présents dans le Brabant wallon.

Vous êtes également le Député en charge de l'environnement et du développement territorial. Dans ce cadre, le projet de maillage écologique initié par le BW aura-t-il une influence dans la lutte contre les inondations, et si oui, de quelle manière ?

La forte urbanisation du Brabant wallon et ses terres prisées par l’agriculture (62 % du territoire est couvert par des zones agricoles) en font un territoire très sensible aux inondations. Les événements orageux de cet été l’ont une fois de plus démontré. Les solutions permettant de réduire la vulnérabilité de notre territoire face aux inondations se situent à différents niveaux : au niveau du bâti existant et futur, au niveau des cours d’eau et au niveau du territoire constitué principalement par des terres agricoles.

La lutte doit être globale et à l’échelle du territoire. En effet, dans le cas d’évènements orageux tels qu’on a pu les observer récemment, l’eau et la boue proviennent de toute part et les inondations qu’elles provoquent sont souvent sans lien direct avec les cours d’eau. Ces derniers finissent tout de même par se gonfler et se saturer suite à l’apport important d’eau et de boue provenant des différents axes de ruissellements. Lorsque les cours d’eau n’ont plus su évacuer la quantité d’eau provenant de l’amont, ils ont débordé et, en certains endroits, ils ont impacté le bâti existant et les voiries. Le principe de base est qu’il faut au maximum tenter d’arrêter l’eau là où elle tombe. Quand elle se retrouve dans les cours d’eau il est déjà trop tard !


Il est donc essentiel de s’attaquer à l’origine du problème et non à ses conséquences. D’où l’importance de recréer des barrières naturelles, comme les haies, entre les grandes par celles afin de limiter l’érosion et le ruissellement, en plus de l’aspect biodiversité. Et là je peux faire le lien avec notre projet de maillage écologique.


Il s’agit d’une approche dynamique qui permet d’insérer les préoccupations de protection de la biodiversité dans les politiques de l’aménagement du territoire.Concrètement, c’est la matrice formée par l’ensemble des biotopes sur un territoire local et il est constitué de petits éléments naturels (haies, talus, ...). Le maillage du Brabant wallon sert en fait à renforcer le réseau écologique wallon. Au total, 13 % du territoire est consacré au maillage du Brabant wallon actuellement. Et l’ambition est de porter cette proportion à 20 %.

*Lexique :

Bassin d’orage :ouvrage d’art, souterrain ou en surface, qui stocke provisoirement tout ou une partie des eaux de pluie.

Bassin versant : correspond à la portion du territoire qui amène ses eaux vers le cours d’eau.

Batardeau : barrage destiné à la retenue d'eau provisoire en un lieu donné sur une surface donnée.

Cellule GISER : service de conseil et d’appui spécialisé dans la lutte contre les inondations par ruissellement et les coulées de boue du Service public de Wallonie.

Contrat de rivière : protocole d’accord entre un ensemble aussi large que possible d’acteurs publics et privés sur des objectifs visant à concilier les multiples fonctions et usages des cours d’eau, de leurs abords et des ressources en eau du bassin versant.

Cours d’eau de 2e catégorie : les cours d’eau non-navigables sont classés en trois catégories, suivant la superficie de leur bassin versant. Ceux de 1ère catégorie sont gérés par le Service public de Wallonie, ceux de 2e catégorie sont gérés par les provinces, et ceux de 3e catégorie sont gérés par les communes.

ZEC: Une zone d'expansion des crues est un espace naturel ou aménagé où se répandent les eaux lors du débordement des cours d'eau.

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